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Une distribution de bonbons politiques - Entrevue d'Alexandre Dufresne par CTV News

20 octobre 2022

Alexandre Dufresne était aux nouvelles de CTV hier soir pour faire 3 entrevues sur le budget du Québec.  On l'a interrogé sur les chèques de 500 $, qu'il qualifie de " bonbons politiques ".  Il savait que ses enfants apprécieraient la référence aux bonbons, mais la chaîne en a fait autant, puisque cette référence est devenue le titre de son article : 'A lot of political candy': Experts, unions weigh in on Quebec's pre-election budget.

En voici un extrait :

Une distribution de « bonbons politiques » : les experts et les syndicats s'expriment sur le budget préélectoral du Québec.

La partie la plus intéressante du budget pour les Québécois est sans doute la promesse d'un paiement unique de 500 $ à tous les adultes qui gagnent 100 000 $ par an ou moins pour aider à compenser les effets de l'inflation.

Toutefois, comme le dit Alexandre Dufresne, le gouvernement a raté la cible pour régler le problème de la hausse des coûts pour les Québécois.

« Je crois que c'est une distribution de bonbons politiques et je suis convaincu que les 6,4 millions de personnes qui reçoivent ces chèques seront heureuses. Je suppose aussi que la CAQ pense que cela se traduira par des votes, mais si votre objectif est de résoudre l'inflation, cela ne contribue en rien à [la résoudre] », a déclaré M. Dufresne, avocat fiscaliste chez Spiegel Sohmer, dans une entrevue accordée à CTV News.

« Au contraire, on crée probablement une plus grande inflation, car lorsqu'on injecte plus d'argent dans l'économie, cela a tendance à provoquer l'inflation. On ne s'attaque pas au problème, on utilise la marge de manœuvre économique pour augmenter la consommation à court terme, mais cela aura très peu d'effets durables, à mon avis. »

Outre le versement unique de 500 $, le budget - publié six mois avant les élections provinciales - offre très peu aux électeurs de la classe moyenne en matière d'incitatifs pour les personnes âgées ou les petites entreprises durement touchées par la pandémie, selon M. Dufresne.

 

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